Ils disent NON au harcèlement
Ils s’appellent Luckas, Alexis, Cassandre, Victor…… , ils sont en seconde, en première ou en terminale, en tout c’est une vingtaine d’élèves du lycée accompagnés de 2 assistants d’éducation qui forment le groupe des Ambassadeurs anti-harcèlement. Chaque année, La vie scolaire propose à de nouveaux jeunes de se former pour étoffer l’équipe et remplacer les membres qui quittent le lycée. Et chaque année les nouveaux membres acquièrent le diplôme anti-harcèlement après avoir suivi la formation.
Qu’est-ce que le harcèlement ? D’après le ministère de l’éducation nationale « Il se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement. » 700 000 élèves sont concernés !
C’est pourquoi, depuis 2018, les ambassadeurs anti-harcèlement interviennent dans les classes de 3ème et de secondes pour sensibiliser les élèves ; en montrant les conséquences négatives que le harcèlement a sur les victimes ils espèrent une prise de conscience des harceleurs. Mais cela leur permet aussi de faire passer le message aux victimes : elles ne sont pas seules ; en effet, l’équipe des ambassadeurs peut les écouter et chercher des solutions. Il est notamment prévu un point d’écoute où l’élève harcelé pourra signaler ses problèmes aux ambassadeurs qui lui viendront en aide. Pour les ambassadeurs ce rôle leur permet de tenir un engagement citoyen concret au service de ceux qui en ont besoin.
Mais cette prévention ne se limite pas au lycée, notre équipe de choc intervient aussi dans certains collèges de Tours (Corneille, Philippe de Commynes, Stalingrad…) où elle forme les élèves ou les délégués de classe.
On dit souvent que la jeunesse n’a plus d’idéal ni d’engagement, nos ambassadeurs sont la preuve du contraire. Espérons qu’ils feront des émules dans les cohortes suivantes. Ou mieux : que leur action soit si positive qu’elle s’éteigne faute de harceleurs !
Merci à Luckas et Alexis pour leur assistance.